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The Bikeriders

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$68.99

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The inspiration behind the new film with Austin Butler, Jodie Comer, Tom Hardy, Michael Shannon, and Mike Faist

First published in 1968, and now back in print for the first time in ten years, The Bikeriders explores firsthand the stories and personalities of the Chicago Outlaws Motorcycle Club. This journal-size volume features original black-and-white photographs and transcribed interviews by Lyon, made from 1963 to 1967, when he was a member of the Outlaws gang. Authentic, personal and uncompromising, Lyon’s depiction of individuals on the outskirts of society offers a gritty yet humane perspective that subverts more commercialized treatments of Americana. Akin to the documentary style of 1960s-era New Journalism made famous by writers such as Hunter S. Thompson, Joan Didion and Tom Wolfe, Lyon’s photography is saturation reporting at its finest. The Bikeriders is a touchstone publication of 1960s counterculture, crucially defining the vision of the outlaw biker as found in Easy Rider and countless other movies and photobooks.

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The Bikeriders

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13 reviews for The Bikeriders

  1. LD

    Shotgun Stories (2007), Take Shelter (2011), Mud (2012), Midnight Special (2016), Loving (2016) : en cinq films au fil d’une seule décennie, Jeff Nichols a affiché le palmarès le plus impressionnant pour un cinéaste américain ayant émergé dans les années 2000. Il aura fallu huit ans pour que son sixième opus nous arrive. Le temps avait semblé long, mais pour votre humble serviteur au moins (et quelques autres tout de même) les attentes n’ont pas été déçues : The Bikeriders (2023), tout en lui permettant de faire un pas de côté en s’intéressant à un récit et à des personnages a priori plus loin de lui, couronne sa quête de grande transparence dans la mise en scène, quoiqu’il ne refuse en aucun cas de se placer dans une tradition flamboyante du cinéma américain (ex. le film de mafia, de Coppola à, surtout, Scorsese).

    Si The Bikeriders permet à Nichols de retrouver un certain brio tout en ayant le plus profond respect pour le milieu qu’il dépeint et pour des personnages ayant de l’épaisseur, si de son aveu même il n’avait pas a priori de grandes affinités avec le monde qu’il a choisi de montrer, s’il a pour l’occasion quitté un Sud qu’il connaît intimement et qu’il continue d’avoir envie de représenter sur un écran, cela serait bien entendu une erreur de le dissocier de ses précédents opus et notamment de Loving. Le point commun, ce sont bien sûr les années 60 ; l’autre, c’est précisément le goût du cinéaste pour la représentation d’un milieu donné, dans lequel il inscrit des personnages à l’intériorité fouillée, interprétés par des comédiens hors normes aiguillonnés par un directeur d’acteurs hors pair.

    Dans tous les entretiens qu’il a pu donner pour ce film*, Nichols revient bien entendu sur la genèse du projet, sur son intérêt pour le livre de photographies de Danny Lyon (qui porte le même titre et dont la première édition date de 1968**), sur le fait aussi qu’il n’avait pas de fascination particulière pour la moto et la sous-culture qui y est liée. Il raconte également qu’il a procédé pour son script différemment d’à son habitude : au lieu d’avoir une structure assez serrée déterminée à l’avance pouvant éventuellement accueillir de nouvelles bifurcations, il a d’abord choisi de mettre la voix de son personnage féminin, Kathy, au centre, puis a fait suivre chaque nouvelle séquence d’une autre ; il insiste sur le fait qu’il avait évidemment une idée précise de son arc narratif et des évolutions de son récit et de ses personnages mais que cette façon de structurer plus liée à la nature de ce qui l’inspirait – une source faite de photographies et de textes, Lyon ayant inclus dans son livre la transcription des enregistrements réalisés avec les sujets de ses photos et ayant confié les bandes à Jeff Nichols – lui aura permis de conférer un rythme plus marqué qu’à ses films précédents. Cette structure, beaucoup l’auront reconnue et de toute façon Nichols ne s’en cache pas, c’est peu ou prou celle de Goodfellas / Les Affranchis de Martin Scorsese (1990). Mais aussi bien du point de vue de cette structure largement empruntée que des libertés que Nichols a su prendre avec sa source, Nichols n’a à mon sens fait que des bons choix : faire raconter par une femme à la fois extérieure au groupe et partie prenante, c’est donner la possibilité au spectateur de découvrir un monde avec ce personnage et d’épouser la distance critique qu’elle saura toujours conserver, c’est susciter l’empathie sans jamais céder à la fascination, c’est faire comprendre tous les éloignements des personnages vis-à-vis d’un mode de vie qui a pu un temps sembler désirable ; alors que Kathy n’a donné qu’un entretien à Danny Lyon, en 1965, le choix de Nichols d’en avoir trois qui courent de 65 à 73 lui donne la possibilité d’avoir un point de vue unitaire sur le trajet de ce groupe et de ces personnages, à la fois rétrospectif et pas trop analytique afin de dévoiler les choses à mesure.

    En termes de représentation, cela permet également au cinéaste d’avoir le beurre et l’argent du beurre : retrouver des représentations iconiques, issues aussi bien de la photographie que du cinéma ; ne pas abolir toute distance avec elles, le regard porté sur elles se caractérisant par un mélange de tendresse, d’humour et d’ironie qui renvoie aussi bien à un regard très ultérieur s’attachant à montrer la fin d’un monde qui n’aura jamais vraiment été paradisiaque et qu’il n’est donc pas nécessaire de montrer comme un paradis perdu qu’à un regard empathique et sincère dénué de deuxième degré, proche des personnages qu’il donne à incarner, de leurs gestes et de leurs voix singulières.

    Car c’est là le paradoxe apparent de ce film. On a souvent parlé de film de photographe ou de chef opérateur, afin de critiquer le fait qu’en passant à la réalisation de films, aussi bien les photographes que les chefs opérateurs ont tendance à figer l’image, à faire triompher la composition des plans et à sacrifier mouvement et rythme. Comme trop souvent, les critiques que j’ai pu lire de The Bikeriders ne se penchent que peu aussi bien sur la façon dont le récit est structuré que sur les solutions trouvées par Nichols pour incarner, animer, insuffler du rythme. Ce rythme, il passe aussi bien par ce qu’imprime la voix, l’accent et les inflexions, de Jodie Comer – Nichols explique qu’il s’est perdu dans l’écoute des bandes de Kathy jusqu’à être presque capable de parler comme elle, afin de donner corps à un texte qu’il a partiellement repris et largement inventé, mais il reconnaît bien volontiers que ce que l’actrice a apporté au personnage est incommensurable – que par le tuilage des séquences et des plans, avec des longueurs et des intensités très variables (la leçon de Scorsese bien comprise). Sans savoir d’où il vient, personne ne pourrait avancer que The Bikeriders est issu d’un ouvrage de photographies, même si son chef opérateur Adam Stone est tout à fait capable à l’occasion de l’aider à composer le plan comme une photo, même s’il arrive au cinéaste de fixer ses personnages devant la caméra pour les présenter ou les considérer à tel ou tel moment de leur entretien avec le personnage du photographe-collecteur qu’est Danny Lyon (que Nichols a choisi de représenter dans le film, sous les traits de Mike Faist).En privilégiant la voix et le geste, en leur donnant un poids considérable, il rappelle en quoi le cinéma est un art photographique ET narratif, dramatique et musical : regardant vers le passé mais incarnant sans figer au présent, The Bikeriders est un film qui fait honneur au cinéma, quelles que soient les réserves faites par les uns et les autres.

    Si The Bikeriders n’a pas à proprement parler été mal reçu, il l’a été en faisant la fine bouche. Eh bien même si cela n’engage que moi, et quitte à me répéter : non seulement le cinéma américain ne sait plus guère proposer de films adultes ayant quelque ambition et présentant des qualités à tous les postes, du scénario à l’interprétation en passant par la mise en scène, la photo, la musique, etc. Mais il est une qualité de plus en plus rare, qui a pourtant porté nombre de films par le passé (pas si lointain) : précisément ce mélange d’empathie et de distance critique, ainsi que celui de l’ambition et de la modestie. L’ambition de retrouver par exemple un monde disparu en sachant l’incarner dans les moindres détails, avec puissance – ils sont injustes ceux qui ne citent que Tom Hardy, qui il est vrai fait ici en mieux ce qu’on l’a vu faire souvent avant : tous sont au-delà de l’excellent pour jouer leur partie et donner de la chair à leur personnage, même quand c’est l’image qui prime et pas la profondeur psychologique, comme pour le personnage de Benny (Austin Butler) – alliée à la modestie qui veut que l’on est avant tout là pour servir un récit et des personnages. Jeff Nichols est bien cet oiseau rare dans un paysage pas loin d’être dévasté. Une nouvelle fois, l’échec au box office d’un tel film, un vrai film de cinéma qui propose quelque chose d’original quand bien même il reprendrait des figures ou une structure déjà vues, est une très mauvaise nouvelle. C’est pourtant pour eux qu’il faudrait se déplacer, pas pour se faire resservir la même soupe tiède et insipide produite en série par des studios exsangues.

    *Voir notamment l’entretien dans Cinemateaser (Chapitre 2, numéro 1 de mai-juin 2024) et celui de Positif (n° 760, juin 2024). L’article de Jean-Dominique Nuttens dans Positif vaut également le détour.

    **The Bikeriders se trouve en édition en anglais (Aperture, 2014) et en français (Xavier Barral, 2014). Si l’on a accès à l’anglais – attention : il y a tout de même autant de pages de textes que de photos, soit 45 pages environ pour les uns comme pour les autres – on préférera l’édition Aperture, sensiblement plus élégante et avec des photos un peu mieux reproduites. De format moyen et imprimée sur du beau papier, l’édition Aperture me semble tenir la corde (d’où ma cinquième étoile pour elle). Si l’on ne peut pas lire les textes et témoignages en anglais, direction l’édition française Xavier Barral, donc.

    Jeff Nichols ayant rebaptisé le groupe de motards examiné par Danny Lyon dans les années 60, le titre qui a été choisi pour l’ouvrage publié autour du film afin qu’il n’y ait pas de confusion possible avec le livre original de Lyon est Vandals (Insight, 2024). Comme il est indiqué sur la page de couverture, il s’agit de photographies liées au film The Bikeriders. Celui-ci propose le travail de Bryan Schutmaat, photographe invité sur le plateau pendant le tournage, et les contributions de deux membres de l’équipe photographique du film, Kyle Bono Kaplan et le chef opérateur Adam Stone. Le résultat est un très beau mélange de photos de tournage et de portraits des acteurs dans leur personnage. Si le N&B prédomine, étant donné que Jeff Nichols a beaucoup expliqué qu’il avait pour sa part découvert le livre dans sa version ultérieure en couleurs et qu’il a d’ailleurs donné des exemples de ces photographies couleur à ses collaborateurs, des photos couleur retrouvant peu ou prou le type de texture des photos des années 60 se trouvent à côté de celles en N&B. On pourrait reprocher à ce livre de livrer un peu trop de photos semblant très proches de photogrammes tirés directement du film lui-même, mais l’homogénéité de ce qui est proposé l’emporte, et l’on sent bien que les photographes ont eu à cœur de restituer quelque chose qui précisément renverrait au modèle premier, les photographies prises à l’époque dans les années 60. Un très beau livre, aux photographies toutes excellemment reproduites, où l’on ne déplorera que quelques doubles pages pour des photos qu’il aurait été aussi bien de faire tenir sur une page. Jeff Nichols signe bien entendu l’avant-propos, et un peu de texte accompagne quelques photos, mais il s’agit bien avant tout d’un livre de photographies pour les amateurs du film, contrairement au véritable reportage mâtiné de sociologie qu’est l’ouvrage original de Danny Lyon.

  2. Ron

    I received this book today and was very impressed with the content and then it happened. On the back of the cover bottom right it said printed in China. I’m really getting tired of this crap. I find it very difficult to believe that a US based publisher could not be found pretty pathetic how companies find it so easy to collaborate with our sworn enemy.

  3. Rahul Lal

    Photographs and interviews (conducted by Danny Lyon himself) coincide and deliver a look into motorcycle culture from multiple perspectives—a majority through the eyes around and of the Chicago Outlaws.

    It’s a photo book overall, with words towards the end. Each photo’s captions are fairly minimalist and does the job in assisting context in images.

    Important buy for anyone into visual storytelling/documentary photography/photojournalism.

  4. Greg mcclain

    Although, the cover is nice and content as expected. The size was not. Not a full size hardcover book. For the price I expected it to be the normal size range of a regular hard cover

  5. Cleiby

    ótimo livro!!!

  6. Andrea

    Ottimo per chi vuole conoscere la nascita degli mc

  7. Bob Doby

    People,If You Have Ever Wondered About The Early Beginnings And Origins Of “ BIKERS” This Is Your Volume!!! Real Raw Wonderful Time Warpy !!! Get Some Insights On This Wonderful Trip A Bunch Of People Have Chosen !!! WALSTIB!!! BD !!

  8. Dash Manchette

    I first became aware of Danny Lyon from an exhibition of his work at Atlanta’s art museum and was immediately taken with it. I bought one of his prints of The Outlaws for my house, where it now hangs prominently. But I had never read or really looked at this book, THE BIKERIDERS, before but decided to do so after seeing a preview for an upcoming movie based upon it.

    The photographs are fantastic. Taking us into an American subculture everyone knows about but does not really know, these photos of The Outlaws reveal the group in a more close-up manner than the usual newsprint photos we see of them. These are guys who, put plainly, do not care one bit about what the larger society thinks of them. They are part of America yet distinct from its mainstream culture. They care about riding, women, drinking, and the adventures that go with them. The members do not seem to operate with a long-term vision of their lives, foregoing that for immediate gratification and the fun such an outlook delivers.

    Lyon does not focus much on the actual criminal activity of outlaw motorcycle clubs, and perhaps that was not much at the forefront when he was among them. Though that is not to say criminality does not seep in. The essays at the end of the book, while entertaining, reveal a tenuous concern for the law as well as their own personal safety. These are rough characters even at their best.

    This book will probably be the closest one ever gets to such people (though I did get to chat with a member of the Jacksonville chapter at a pizza joint in Savannah some years back). That is likely for the best. Interesting, idiosyncratic, doing their own thing, The Outlaws are not for most people. But if you want a peek inside, THE BIKERIDERS gives you a pretty good look. I enjoyed it quite a bit.

  9. James Rumschlag

    As an old biker who grew up in the 70’s and 80’s on a Harley was a good read for the decades before me

  10. DLS

    I saw the movie and wanted to read the book the movie was based on. Excellent quality, hardback book. Very interesting story and a must read

  11. Larry Clarke

    Nice book but quite expensive for what it is

  12. Biker Born

    I was very excited to receive The Bikeriders book the pictures are fantastic 👌 going to wait for my day off to read 📚 it. The only reason I took a star off was because it was a lot smaller then I expected I was hoping it was a letter size or bigger because of the pictures in them but it’s still a fantastic buy 😎👍

  13. Hebb

    Love that there’s a book with so much history for the movie of the same name coming out this June 2024. The Chicago Outlaws are featured in The Bikeriders book and movie. This is a great book with many sweet black and white old original biker photos. Great story, it arrived early and is a great addition to our motorcycle book collection. Would highly recommend for you or as a gift for someone in your life that is a biker, loves motorcycles and motorcycle history. Highly recommend this sweet hardcover book.

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